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Asma' of Yemen, winds and peaks !
دعاء من صنعاء
إلهي ادعوك دعاء من اشتدت فاقته وضعفت قوته وقلت حيلته دعاء الغريق المضطر البائس الفقير الذي لا يجد لكشف ما هو فيه من الذنوب إلّا أنت فصل على محمد وآل محمد واكشف ما بي من ضر إنّك أرحم الراحمين
— صنعاء (@aldal78ggkh) December 20, 2022
Le monde arabe à feu et à sang
Mekrazi Djilali
novembre 30, 2019
Le monde arabe à feu et à sang
Le monde arabe est devenu, depuis l’intervention militaire en Irak, sans mandat de l'ONU, un champ de manœuvre permanent pour certains états occidentaux aux ambitions démesurées.
Ces pays brandissent les épées de Damoclès "Démocratie" et "Droits de l'homme", qu'ils sont les premiers à renier lorsqu'il s'agit de leurs intérêts, pour s'immiscer dans les affaires intérieures des pays arabes, y fomenter des troubles et intervenir militairement sans se soucier de la mort de milliers voire de millions de personnes selon les cas.
Ils veulent des pays disposés à se laisser subjuguer par des multinationales affamées et insatiables. Ils cherchent à se débarrasser de systèmes politiques, jaloux de leur indépendance.
Ils pensent ainsi réaliser simultanément plusieurs objectifs :
- Prendre le contrôle systématique des matières premières dont regorgent ces pays et notamment du pétrole et du gaz pour assurer à bas prix la pérennité de leur puissance industrielle et l’hégémonie militaire qui en découle.
- Diviser ces pays en une multitude de micros états incapables de s’affranchir de leur tutelle et de s’unir pour faire face à une quelconque menace.
- Eviter que d’autres puissances (Russie, Chine) puissent s’introduire dans le puzzle ainsi créé pour en demeurer les maîtres incontestés.
A l’échelle du monde arabe, dans un espace diversifié et divisé, en permanente ébullition, affaibli par des courants idéologiques radicaux et des revendications ethniques et linguistiques, s’affrontent sans retenue et sans éthique aucune, des ambitions politiques inavouables, internes et externes.
Deux blocs antagonistes coexistent sur la terre arabe, au sous sol incroyablement riche en pétrole et en gaz. Des états-nations ayant entretenu de bonnes relations avec l’URSS, se retrouvent subitement seuls, après le recul désastreux de leur pôle de soutien, face à la menace des pays occidentaux et des monarchies arabes.
La facilité apparente de la deuxième guerre du Golfe, ayant mené à la chute du régime de l’Irak, état membre de l’ONU et à l’occupation de son territoire, a ouvert la voie à la déstabilisation systématique des pays arabes.
Ces pays brandissent les épées de Damoclès "Démocratie" et "Droits de l'homme", qu'ils sont les premiers à renier lorsqu'il s'agit de leurs intérêts, pour s'immiscer dans les affaires intérieures des pays arabes, y fomenter des troubles et intervenir militairement sans se soucier de la mort de milliers voire de millions de personnes selon les cas.
Ils veulent des pays disposés à se laisser subjuguer par des multinationales affamées et insatiables. Ils cherchent à se débarrasser de systèmes politiques, jaloux de leur indépendance.
Ils pensent ainsi réaliser simultanément plusieurs objectifs :
- Prendre le contrôle systématique des matières premières dont regorgent ces pays et notamment du pétrole et du gaz pour assurer à bas prix la pérennité de leur puissance industrielle et l’hégémonie militaire qui en découle.
- Diviser ces pays en une multitude de micros états incapables de s’affranchir de leur tutelle et de s’unir pour faire face à une quelconque menace.
- Eviter que d’autres puissances (Russie, Chine) puissent s’introduire dans le puzzle ainsi créé pour en demeurer les maîtres incontestés.
A l’échelle du monde arabe, dans un espace diversifié et divisé, en permanente ébullition, affaibli par des courants idéologiques radicaux et des revendications ethniques et linguistiques, s’affrontent sans retenue et sans éthique aucune, des ambitions politiques inavouables, internes et externes.
Deux blocs antagonistes coexistent sur la terre arabe, au sous sol incroyablement riche en pétrole et en gaz. Des états-nations ayant entretenu de bonnes relations avec l’URSS, se retrouvent subitement seuls, après le recul désastreux de leur pôle de soutien, face à la menace des pays occidentaux et des monarchies arabes.
La facilité apparente de la deuxième guerre du Golfe, ayant mené à la chute du régime de l’Irak, état membre de l’ONU et à l’occupation de son territoire, a ouvert la voie à la déstabilisation systématique des pays arabes.
Irak
L'Irak, berceau de la première civilisation humaine. Mâtu (patrie) de Gilgamesh, le preux ! De là est venu le pain (aklu), l'écriture (šaṭāru), la roue (magarru)...
L'Irak d’abord. Deux millions d’Arabes tués dans des conditions atroces. Et ce n'est pas fini. La chute de l'état a libéré des forces antagonistes, provoqué des dissensions internes, ravivé des ambitions refoulées, ouvert la voie aux ingérences extérieures et favorisé l'éclatement d'une société fragilisée.
On assiste, depuis, à une instabilité chronique, à des attentats quotidiens, à des heurts sporadiques, à des manifestations sanglantes, à des tentatives de dissection... La liste est encore longue.
Plusieurs guerres consécutives, une occupation étrangère, une résistance acharnée, une période chaotique d'attentats meurtriers. Puis l'occupation brutale du territoire occidental par une force informelle, surgie à l'improviste au nord du pays, avec armes et bagages, sans rencontrer de résistance...
Personne ne s'est demandé pourquoi l'Irak qui n'avait certainement rien à voir avec les événements du 11 septembre. Un bouc émissaire ? Une revanche remise à plus tard? Des intérêts économiques ? Un prétexte pour occuper une position stratégique sur l'axe Iran - Syrie - Liban ?
Nous les avons vues, ces armées de l’occident, spécialistes en frappes chirurgicales et en dégâts collatéraux, se liguer contre le peuple d’un pays sans défense, considérablement affaibli par des années d’embargo économique, rendu au préalable aveugle et sourd.
L’armée irakienne a subitement disparu ; son chef a été retrouvé, quelques mois plus tard, dans un état physique et mental alarmants. Il a été tué à l’aube du jour de la célébration de la miséricorde divine qui s’est manifestée lors du sacrifice manqué du fils d’Ibrahim.
Le "printemps arabe"
ou l'art de la manipulation à distance
Le "printemps arabe" se révèle de plus en plus, à mesure que des pays successifs sont touchés par le phénomène, une opération de déstabilisation de la région moyen orientale et nord africaine engagée subrepticement par l’occident soutenu dans son œuvre destructrice par des monarchies du golfe.
Des soulèvements populaires pacifiques, habilement dirigés par des spécialistes de l'ombre, se sont transformées en luttes armées suivant un scénario établi. Des milliers de personnes ont perdu la vie en Irak, au Yémen, en Libye et maintenant en Syrie.
Libye
Voyez comment se règle l'avenir de nos peuples.
Conseil de sécurité 6498e séance – soir
Le Conseil de sécurité a décidé, ce soir, d’interdire tous vols dans l’espace aérien de la Jamahiriya arabe libyenne pour protéger la population civile et pour faire cesser les hostilités.
Aux termes de la résolution 1973, adoptée par 10 voix pour et 5 abstentions (Allemagne, Brésil, Chine, Fédération de Russie et Inde), le Conseil a décidé également que cette interdiction ne s’appliquera pas aux vols dont le seul objectif est d’ordre humanitaire ou encore l’évacuation d’étrangers.
La résolution, qui était présentée par la France et le Royaume-Uni, autorise en outre les États Membres à prendre au besoin toutes mesures nécessaires pour faire respecter l’interdiction de vol et de faire en sorte que des aéronefs ne puissent être utilisés pour des attaques aériennes contre la population civile.
Ce petit paragraphe est un chèque à blanc qui a habilement transformé l'interdiction de vol en bombardements intensifs du potentiel militaire et économique de ce pays.
Pour leur part, les délégations qui se sont abstenues sur ce texte, dont deux membres permanents du Conseil de sécurité -la Fédération de Russie et la Chine -, ont expliqué leur décision par le fait, qu’au cours des délibérations, elles n’avaient pas pu obtenir des réponses à leurs questions.
L’Ambassadeur de la Fédération de Russie, a ainsi fait observer que son pays n’avait pas reçu d’indications sur les moyens permettant de mettre en place le régime d’exclusion aérienne. « Non seulement nos questions n’ont reçu aucune réponse pendant les délibérations, mais nous avons aussi vu passer sous nos yeux un texte dont le libellé n’a cessé de changer, suggérant même par endroit la possibilité d’une intervention militaire d’envergure », a-t-il expliqué.
Ce texte est clair comme de l'eau de roche.
Ils sont enfin parvenus à tuer l’homme des sables. Le vieux renard a fini par se faire avoir. Des avions otaniques ont attaqué son convoi, détruit ses véhicules et averti le groupe qui attendait non loin de là. Assommé par le vacarme des bombes et l’explosion des obus, il s’est retrouvé seul. La suite, il vaut mieux ne pas en parler.
J’entends encore Poutine fustiger ces soi-disant amoureux de la liberté et des droits de l’homme : qui leur a donné le droit de démolir ce que ce petit pays a mis quarante ans à bâtir ?
Qu’est-il advenu de la Libye, chantres de la démocratie ? Dirigée de l’extérieur par plusieurs commanditaires qui y jouent aux échecs, elle continue à se disloquer au fil des ans. Ce pays n’est pas prêt de se relever car aucun acteur n’est encore parvenu à se rendre maître de la situation. Et ces milliers de morts à qui faut-il, dorénavant, les imputer ?
Quant au rêve de la «démocratie», il semble bien loin de se réaliser, après le passage destructeur du chaos créateur !
Syrie
Objectifs : Abattre le régime syrien. Couper les arrières du Hizb Allah libanais, l'isoler de ses alliés et de leur soutien, l'affaiblir suffisamment pour pouvoir le défaire sans risques.
Comme le lecteur peut le constater, il y a de la suite dans les idées. L'occupation de l'Irak n'a pas suffi pour rompre l'axe Iran - Liban. Il faut donc passer par la Syrie puisque une occasion inespérée se présente. Des manifestations pacifiques qu'il suffit de colorer grâce à des cellules dormantes. Des groupes armés surgissent brusquement, jaillis de nulle part. L'armée syrienne recule devant l'ampleur inattendue de la rébellion. Les frontières s'ouvrent à un afflux massif de combattants et échappent progressivement à son contrôle. Des zones libérées deviennent un carrefour d'espions, de reporters et d'aventuriers de toutes sortes. Chaque groupe armé est soutenu par un pays (armes, munition, finance). Les groupes sont connus et leur affiliation également. Inutile d'entrer dans les détails. Un centre de Commandement (MOC) est installé en Jordanie, près de la frontière sud. Plus de 60.000 combattants se partagent le territoire abandonné par l'état. L'étau se resserre. Les groupes armés sont partout.
Le recours à des forces auxiliaires, à des mercenaires ou à des vassaux interposés est devenu chose courante. D'où sortent ces milliers de combattants informels qui ont encerclé la Syrie et ceux qui ont envahi l'Ouest de l'Irak ? La surface occupée, de part et d'autre de la frontière, en dit long sur les commanditaires et sur leur but inavoué.
Pendant ce temps, des projets de résolution sont soumis au Conseil de Sécurité pour légitimer une intervention militaire d'envergure.
Le recours à des forces auxiliaires, à des mercenaires ou à des vassaux interposés est devenu chose courante. D'où sortent ces milliers de combattants informels qui ont encerclé la Syrie et ceux qui ont envahi l'Ouest de l'Irak ? La surface occupée, de part et d'autre de la frontière, en dit long sur les commanditaires et sur leur but inavoué.
Pendant ce temps, des projets de résolution sont soumis au Conseil de Sécurité pour légitimer une intervention militaire d'envergure.
Mais les choses ont changé. Le premier moment de surprise passé, la Russie et la Chine se sont rendues compte qu'elles ont été leurrées par les pays occidentaux au sujet de la résolution sur la Libye.
La réaction ne se fait pas attendre. Le droit de veto rejette tous les projets de résolution relatifs à la Syrie. Les alliés fulminent contre l'utilisation du veto mais reculent sagement devant l’éventualité de la nuit nucléaire.
Le Hizb Allah libanais est, à son tour, menacé. Des accrochages avec des groupes armés sont de plus en plus fréquents. Il se rend compte qu'ils veulent débusquer son matériel de guerre, l'encercler et détruire ses batteries de missiles pour le rendre inoffensif. Il décide de sortir de son inaction. Il passe à l'offensive avant de se faire piéger.
La Russie et la Chine pénètrent en Méditerranée. L'équilibre des forces est rompu. Les pays du Golfe et les champs de pétrole qui alimentent l'occident, se retrouvent sous la menace directe de l'Armée russe et de ses alliés.
Les alliances sont parfois plus bénéfiques que les armes elles-mêmes. Un allié puissant peut empêcher la guerre sans utiliser son coup de poing ailleurs que sur la table. Les alliés protègent et en cas de menace déclarée, ils prennent position. Deux armées valent toujours mieux qu'une dans un conflit. L'allié n'est pas obligé de faire du travail tactique mais il fait ce qu'il faut pour assurer la victoire de son allié sur le plan stratégique.
Yémen
Ces mêmes pays, amoureux de la "liberté", sont muets depuis plus de cinq ans devant l'affreux spectacle des enfants du Yémen déchiquetés par des bombes, ensevelis sous des décombres ou mourants d'inanition. Et pour cause ! Ils ont imposé, sans la déclarer, une guerre totale et un blocus de fer à l'Arabie "heureuse" pour étrangler un peuple fier dont ils n'arrivent pas à briser la volonté.
Car briser la volonté de résistance d'un peuple est devenu un objectif prisé de ces armées nouvelles qui jouent à la guerre de loin. Pas de victimes dans les rangs, pas de problème de réélection. Il suffit de bombarder en toute impunité un pays qui ne dispose plus d'aucun moyen de défense aérienne ni d'avions de combat. Un peuple sans défense est livré à des attaques meurtrières, de jour et de nuit, en un carrousel incessant qui ne laisse que ruines derrière lui.
Les commanditaires rentrent chez-eux le soir, jouent avec leurs enfants au coin du feu, leur offrent des friandises, les bordent enfin dans leurs lits puis dorment d'un sommeil profond. Pendant ce temps, les rares rescapés des enfants yéménites, couverts de poussière, les vêtements en lambeaux, le ventre creux et les yeux mouillés, cherchent toujours, dans les décombres, leurs parents ensevelis.
Les enfants du Yémen meurent dans l'indifférence, au nom d'une "légalité", pour le moins contestable, terme de parodie qui cache des ambitions géostratégiques liées au contrôle du détroit de Bab El Mandeb, qui porte bien son nom de "Porte des lamentations", d'ailleurs.
La communauté internationale se tait mais sans approuver ce drame effroyable qui pèse sur sa conscience. Elle craint les représailles. Elle se contente de prendre acte dans un mutisme absolu.
Mais ce peuple aguerri, cruellement meurtri dans sa chair, soutenu par une foi inébranlable et une volonté de fer, a relevé le défi. Au lieu de se soumettre comme prévu, il résiste. Il supporte stoïquement des assauts répétés avant de passer à l'offensive et de porter la guerre sur le terrain des agresseurs. Il leur inflige des défaites sévères. Du travail tactique, il passe au stratégique. Une armée légère, aux fractions extrêmement mobiles, se dote d'armes redoutables. Des missiles d'abord, de courte puis moyenne et longue portée surprennent les adversaires et les harcèlent sur leurs positions. Le visage de la guerre change. Les pertes humaines et matérielles s'accumulent. Les adversaires ont recours à des mercenaires locaux ou étrangers. La méconnaissance du terrain et le manque de motivation sont fatals à ces derniers. Leurs cadavres ne tardent pas à joncher le sol rocailleux. Parfois, quand ils refusent d'avancer, ils sont pris pour cible par leurs propres employeurs. Des centaines de véhicules blindés, flambants neufs, sont abandonnés par leurs occupants ou détruits avec des missiles tactiques de précision. Des armes modernes de tout calibre ainsi que leur munition sont récupérées chaque jour par les combattants yéménites.
Après les missiles qui font des ravages au quotidien, apparaissent subitement des drones armés. Timides au début, ils s'affirment graduellement. Ils passent du tactique au stratégique en quelques mois. Ils traitent des objectifs importants dans les profondeurs opérative et stratégique des agresseurs. Ils vont de plus en plus loin et sont de plus en plus précis.
Au cours d'une bataille récente, des drones auraient fait reculer des hélicoptères de combat hors du champ de bataille privant ainsi les forces amies de leur couverture aérienne et de leur appui feu. Chose à méditer.
La présence massive de drones au dessus du champ de bataille est un facteur d'insécurité totale pour des hélicoptères ou même pour des avions évoluant à basse altitude.
Le risque de collision était si élevé que les hélicoptères ont préféré laisser le champ libre à l'ennemi plutôt que de subir des pertes inacceptables.
L'introduction inattendue de drones de combat sur le champ de bataille a fait bénéficier les combattants yéménites d'un effet de surprise catastrophique pour l'adversaire dont les forces auraient été complètement désorganisées.
Opérations de déstabilisation
Ainsi, des opérations de déstabilisation ont été menées ces dernières années en vue de se débarrasser d'adversaires jugés "faciles" et qui ont été pour cette raison sous-estimés.
Sun Tzu : Connais ton ennemi, connais toi et au bout de cent batailles, tu ne seras point en péril.
La réaction a pris une tournure inattendue, celle d'un redéploiement géo-stratégique qui a rompu l'équilibre établi. Certains dirigeants se sont avérés incapables de prévoir les conséquences de leurs décisions à court terme. Désormais, la solution leur échappe car l'initiative a changé de camp.
D'autres effets indésirables sont provoqués par les alchimistes du chaos : les peuples arabes menacés se sont aguerris et des alliances solides ont été nouées. Ainsi, nous assistons aujourd'hui à la création d'armées légères, bien entraînées, résolues dans leurs actions, capables de désorganiser une armée classique réputée et de lui infliger des défaites. Le temps n'est plus au rassemblement mais à la dispersion, au choix de l'arme principale, à la rapidité de l'action et à la concentration fulgurante au moment décisif.
Le missile, arme relativement peu coûteuse, devient l'instrument de dissuasion par excellence. Il s'impose face aux blindés, les maîtres incontestés du champ de bataille, il n'y a pas si longtemps. Il deviendra dans les prochaines guerres la bête noire de l'aviation qui ne pourra plus opérer sans danger au dessus des espaces ennemis.
Ce que nous devrions faire : nous unir, quelles que soient nos divergences. Empêcher nos ennemis de réaliser leurs projets. Ensuite assainir nos situations respectives. Faire de ce monde arabe, berbère, kurde, asiatique et africain, qui est le nôtre, un pôle de science et de liberté capable de relever tous les défis. C'est à ce seul prix que nous survivrons.
La réaction a pris une tournure inattendue, celle d'un redéploiement géo-stratégique qui a rompu l'équilibre établi. Certains dirigeants se sont avérés incapables de prévoir les conséquences de leurs décisions à court terme. Désormais, la solution leur échappe car l'initiative a changé de camp.
D'autres effets indésirables sont provoqués par les alchimistes du chaos : les peuples arabes menacés se sont aguerris et des alliances solides ont été nouées. Ainsi, nous assistons aujourd'hui à la création d'armées légères, bien entraînées, résolues dans leurs actions, capables de désorganiser une armée classique réputée et de lui infliger des défaites. Le temps n'est plus au rassemblement mais à la dispersion, au choix de l'arme principale, à la rapidité de l'action et à la concentration fulgurante au moment décisif.
Le missile, arme relativement peu coûteuse, devient l'instrument de dissuasion par excellence. Il s'impose face aux blindés, les maîtres incontestés du champ de bataille, il n'y a pas si longtemps. Il deviendra dans les prochaines guerres la bête noire de l'aviation qui ne pourra plus opérer sans danger au dessus des espaces ennemis.
Après les missiles, une nouvelle tendance se manifeste par l'utilisation croissante de drones armés capables de s'imposer dans les profondeurs tactiques, opératives ou stratégique et de traiter des objectifs sensibles. Ses dimensions restreintes lui permettent de traverser les systèmes d'alertes successives et d'échapper partiellement aux moyens d'interception. Le champ de bataille change de visage.
Ce que nous devrions faire : nous unir, quelles que soient nos divergences. Empêcher nos ennemis de réaliser leurs projets. Ensuite assainir nos situations respectives. Faire de ce monde arabe, berbère, kurde, asiatique et africain, qui est le nôtre, un pôle de science et de liberté capable de relever tous les défis. C'est à ce seul prix que nous survivrons.
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