Va, ma douce fille, si nos mains se séparent
Nos cœurs demeurent unis devant le dur départ
Qui veut briser tes liens et voiler tes lumières.
Sur la route, je sursaute au gré des fondrières.
Je soupire au couchant où se meut l’hirondelle
Qui s’éloigne au-dessus des étendues rebelles.
Le temps est vite passé, sans espoir de retour,
Il s'en va sans regret, emportant nos atours
En dissipant au vent, nos espoirs et nos plaintes.
Va, ma tendre fille, malgré toutes mes craintes,
Tu dois voler toute seule, bâtir ton propre nid
Et suivre le seul chemin qui illumine la vie.
MD 20/08/2020
Au moment où tu partais, tu m'as tendu la main, je l'ai serrée dans la mienne et je t'ai dit : Salut, ma fille. Ce poème est le souvenir de cet instant précieux.
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