Le départ

 

Le départ

 

Enfin, au sommet brumeux de ce mont silencieux

Dont la tête embrasse l’azur bleu des cieux,

Je regarderai en bas, vers la plaine verdoyante

Et mon cœur s’emplira de peine amère et sourde.

Les vents de ces hauts monts, divins et mystérieux

Chanteront la liberté de ces vastes et lointains lieux ;

Le soleil solennel, à l’horizon vermeil,

Sombrera dans un gouffre inconnu et profond.

Puis les étoiles, peu à peu, deviendront brillantes

Et ma peine, soudain, deviendra moins lourde.


Adieu campagne verte où j’ai couru petit,

Adieu buissons épars où je me suis blotti,

Adieu petit oiseau qui chante avec bonté,

Avec vous s’en va ma bonne volonté.

 

 

 1974

 


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